Un portefeuille de titres vifs aligné sur la trajectoire des 1,5°

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Chloé in the Sky, tel est le nom de cette nouvelle société qui propose d’investir en lignes directes sur un univers large de secteurs, tout en limitant l’impact carbone de son investissement. Présentation de cette offre développée par Eric Blain avec la société Carbon4 Finance.

un portefeuille 01Créée en 2021, la société Chloé in the Sky (pour Choosing Hope and Low carbon Economy, «  faire le choix de l’espoir et d’une économie décarbonée  ») propose des portefeuilles investis en titres vifs et alignés sur la trajectoire des 1,5° à horizon 2050.
Eric Blain, fondateur de la société et gérant du cabinet de gestion de patrimoine Solares depuis dix-sept ans, expose : «  Alors que j’ai toujours orienté mes clients vers des investissements ISR, il m’était difficile de faire une synthèse de l’ensemble des critères E, S et G. J’ai donc choisi de réaliser mon stock-picking en privilégiant les enjeux carbone, en considérant qu’ils conditionnaient les autres aspects de l’investissement responsable. Le titre vif permet au client d’avoir une transparence totale sur ses investissements, de comprendre les secteurs et entreprises dans lesquels il est investi, tout en ayant une vision systémique de l’économie puisque nous nous attachons à nous positionner dans l’ensemble des secteurs vitaux de l’économie. Les frais de gestion sont également plus faibles que des fonds traditionnels, jusqu’à trois fois inférieurs  ».

Investi sur tous les secteurs dits essentiels
Pour construire ses portefeuilles, Chloé in the Sky s’appuie sur les données de Carbon4 Finance, fournisseur de solutions de data sur le climat et la biodiversité pour le secteur financier, sur l’ensemble des valeurs internationales. Cinq portefeuilles sont construits de vingt-et-une à cent-huit lignes et accessibles à partir de 10 000 euros pour le portefeuille européen plus simplifié (vingt-et-une lignes) et jusqu’à quelques centaines de milliers d’euros pour le plus portefeuille monde le plus complet (cent-huit lignes).
Dans chaque portefeuille, le stock-picking vise à être investi dans l’ensemble des secteurs dits essentiels (agriculture, chimie, matières premières, immobilier, sidérurgie, éolien, traitement des eaux…). «  Les entreprises ont toutes des liens les unes par rapport aux autres, même les secteurs très émetteurs en gaz à effet de serre sont essentiels pour l’homme et l’économie. On ne peut donc les exclure. Par exemple, construire une éolienne nécessite d’avoir de l’acier, donc des sociétés minières, de recourir à des fonderies… Et ce sont dans les entreprises les plus émettrices en gaz à effet de serre que les améliorations peuvent être les plus sensibles  », précise le dirigeant.

Des entreprises concernées et engagées
Au sein de chaque secteur, c’est la société la mieux notée par Carbon4 (donc selon une étude des émissions sur les Scopes 1 à 3) qui sera intégrée au portefeuille. Si tous les secteurs essentiels sont représentés, la pondération accordée à chaque ligne dépend de la performance énergétique du titre ce qui permet d’atteindre l’objectif de 1,5°. «  Par exemple, pour le fret, nous investissons dans des valeurs qui anticipent la raréfaction des ressources et baissent leurs émissions en innovant, explique Eric Blain. Certaines entreprises déposent régulièrement des brevets pour réduire leur consommation de fuel et, en parallèle, réduisent la vitesse de leurs navires et/ou ne prennent la mer que s’ils sont totalement chargés, tout en faisant accepter à leur client un cycle de distribution plus long. Nous avions l’intuition que nos portefeuilles permettraient, au final, de battre les indices grâce à une meilleure intégration des enjeux extra-financiers. Nos back-tests l’ont prouvé, et cela s’est concrètement vérifié l’an passé.  » Dans un avenir proche, Eric Blain envisage de lancer un ETF, un fonds et des produits structurés ayant comme sous-jacent le portefeuille monde.
Notons que pour s’assurer de la bonne conformité à la réglementation, Eric Blain s’est associé à Vincent Boisseau, dirigeant d’Opadeo.

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