Des CGP toujours optimistes malgré la crise

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Comme chaque année, peu avant Patrimonia, BNP Paribas Cardif publie son Baromètre du marché des CGP en compagnie de Kantar. Voici les principaux résultats de cette seizième édition.

Un moral toujours au beau fixe
Porté par une bonne dynamique commerciale, le moral des CGP reste positif. Une grande majorité (78 %) d’entre eux, reste confiante pour leurs activités et une large majorité (97 %) déclarent que la profession se porte bien, contre 94 % en 2019. La recherche de solutions d’investissement adaptées au contexte inflationniste et l’adaptation aux nouvelles réglementations constituent les principaux enjeux de la profession (respectivement pour 70 % et 66 % des CGP). Les perspectives de développement à long terme restent positives pour 95 % des CGP, contre 82 % en 2019.

Diversification des placements
Après la confiance retrouvée l’an passé, les CGP ressentent à nouveau une inquiétude chez leurs clients. 63 % estiment que ceux-ci sont inquiets pour leur placement, et les deuxtiers de la profession estiment même que leurs clients ont cherché à reporter certains placements financiers. Ainsi, les CGP anticipent un recentrage des attentes de leurs clients vers davantage de sécurité des placements; 67 % pensent que les clients seront plus sensibles au niveau de risque, alors que 57 % de la profession anticipent que les clients seront attentifs à la diversification de leurs actifs. Ainsi, les CGP élargissent l’éventail de leurs solutions d’investissement et comptent proposer davantage de produits structurés (53 %), de Private Equity (50 %) et d’immobilier pierre-papier (48 %).
Enfin, en complément de l’assurance-vie, les CGP souhaitent renforcer leur offre sur les produits de prévoyance et de retraite:54 % comptent proposer en priorité des produits de retraite individuelle ou collective, et 39 % de la prévoyance.

ISR : un rôle à jouer
72 % des CGP déclarent, cette année encore, que leurs clients sont de plus en plus nombreux à vouloir donner du sensà leurs placements. L’ISR s’installe ainsi durablement dans les critères de choix d’un fonds et est même multiplié par deux en trois ans (le caractère ISR d’un fond est important pour 66 % des CGP).
Bien que les CGP soient nombreux (72 %) à avoir conscience de leur rôle à jouer en termes de pédagogie, 68 % souhaiteraient être davantage accompagnés par les établissements financiers.

La consolidation du marché en cours
Près des deux-tiers de la profession se sentent concernés par un projet de cession ou d’acquisition à plus ou moins long terme. 41 % des cabinets de six collaborateurs ou plus ont déclaré avoir un projet d’acquisition dans une échéance de deux ans et, en parallèle, 36 % des cabinets de moins de six collaborateurs ont déclaré avoir un projet de cession dans une échéance de plus de deux ans.
Par ailleurs, 45 % des CGP estiment que le mouvement de consolidation du marché va se poursuivre sur les trois à cinq prochaines années. Selon 61 % des CGP interrogés, cela permettrait d’accroître la structuration des cabinets, notamment en termes d’équipements, d’outils ou de recrutement.

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