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Avec Magnacarta, Mérimée Gestion Privée et 1215, le groupe Magnacarta est désormais constitué de trois offres apportant des réponses aux attentes différenciées des conseils en gestion de patrimoine. Le point sur leurs développements respectifs en compagnie de Julie Compagnon, directeur général de Magnacarta et président de 1215, et Vincent Couroyer, président de Magnacarta.

Investissement Conseils : Quel bilan pouvez-vous tirer de l’année passée ?

MagnaVincent Couroyer : L’année 2021 a été la première durant laquelle nos trois entités – Magnacarta, Mérimée Gestion Privée et 1215 – ont fonctionné à plein. Chacune d’entre elles a su trouver sa place, selon leurs stratégies respectives, en proposant un ensemble d’outils et de services qui correspondent à chaque stade de maturité des cabinets.

Au global, notre groupe a collecté plus de 340 millions d’euros, contre 300 millions l’année précédente, ce qui portait nos encours à 2,4 milliards d’euros au global, à fin décembre dernier. La collecte a, comme toujours, été principalement orientée vers l’assurance-vie, mais nos adhérents se développent progressivement sur l’épargne-retraite et l’immobilier.

Comment expliquez-vous ces bons résultats ?

Julie Compagnon : Nos adhérents ont su tirer les fruits de leur présence auprès de leurs clients durant les différents confinements. Par exemple, sur le seul mois d’avril 2020, nous avons enregistré 15 millions d’euros de collecte. En tant que groupement, nous avons su leur apporter rapidement les moyens de communication efficaces pour maintenir le lien avec leur clientèle durant cette période, et qu’ils continuent d’utiliser. C’est donc naturellement que leurs clients leur confient l’épargne accumulée.

Pour chacune de vos structures, quels ont été les faits majeurs l’an passé ?

V. C. : Magnacarta n’a pas enregistré de nouvelles adhésions l’an passé. Un choix assumé, car nous souhaitions apporter tout notre soutien aux cabinets qui nous avaient rejoints en 2019 et en 2020, année marquée par la crise sanitaire. La première partie de l’année avait été consacrée au développement du digital, notamment dans nos rapports avec les cabinets. Les séminaires ont été réalisés à distance, avec succès, et c’est donc un mode d’échanges que nous utilisons plus fréquemment désormais.

Mérimée Gestion Privée, modèle au sein duquel Magnacarta est associé capitalistiquement et prend en charge l’ensemble des aspects contraignants de l’activité du conseil en gestion de patrimoine pour que le professionnel puisse franchir une étape dans son développement, poursuit sa marche en avant.

Le pôle Grand Est lancé en 2019 et dirigé par David Gandar a réalisé une belle opération de croissance externe avec l’intégration d’un cabinet historique de la région, la Financière de l’Est, tout en poursuivant une belle croissance organique. En atteignant les 290 millions d’euros d’encours, il a d’ores et déjà atteint les objectifs qu’il s’était fixés à cinq ans !

Le pôle de Rhône-Alpes dirigé par Nathalie Pillet et basé à Grenoble avait, lui aussi, réalisé deux acquisitions d’anciens membres du groupement qui avaient décidé d’orienter leur carrière professionnelle vers d’autres horizons.
Enfin, le troisième pôle Aix-Marseille a, lui aussi, réalisé une opération de croissance externe en intégrant Axor Finance, un cabinet pionnier dans la profession également.
Il est intéressant de noter que les opérations Axor Finance et Financière de l’Est sont pour nous des marques de reconnaissance de notre approche car en nous choisissant comme acquéreurs, ces deux structures font le choix d’avoir la certitude que leurs clients continueront d’être bien servis via, et c’est fondamental pour nous, des entités ancrées dans leur région. D’autres projets qui se concrétiseront dans les douze à dix-huit prochains mois sont en cours.

J. C. : Après une année 2020 durant laquelle nous avons repris Serenalis et rebâti l’offre de 1215, 2021 a été notre première année pleine qui a permis un doublement de notre chiffre d’affaires et de notre collecte, alors qu’il a été difficile d’aller à la conquête de nouveaux cabinets l’an passé, avec quelques adhésions en toute fin d’année.

Un pôle Mérimée Gestion Privée devait être créé en Ile-de-France…
V. C. : L’opération a été mise en suspens. Nous ne sommes pas dans une course à la taille, mais dans la volonté que chaque création de pôle soit évidemment porteuse de sens pour chacune des parties.

Quelles sont vos nouveautés depuis le début de l’année ?
V. C. : Pour Magnacarta, trois nouveaux adhérents nous ont rejoints. D’ici la fin du premier semestre, deux autres cabinets devraient également adhérer. Il s’agit de cabinets déjà en place, disposant entre 15 et 40 millions d’euros d’encours, qui, pour poursuivre leur dynamique de croissance choisissent de s’adosser à nos services plutôt que d’intégrer des expertises en interne.
J. C. : 1215 a accueilli six nouveaux cabinets membres en janvier et février. Il s’agit généralement de structures unipersonnelles ou de nouveaux entrants qui, après avoir exercé dans un cabinet ou une banque, choisissent d’exercer seul.

Que viennent chercher ces nouveaux adhérents ?
J. C. : Que ce soit pour Magnacarta ou 1215, ces cabinets sont très attachés à être proches de leurs clients et à déployer ce qui fait leur valeur ajoutée, c’est-à-dire le conseil en organisation patrimoniale sous une implantation locale. Les besoins sont les mêmes, mais calibrés de manière différente selon la structure au sein de laquelle ils choisissent d’adhérer et leur stade de développement. Dès lors, ils s’appuient sur nous pour les aspects réglementaires, le référencement et l’accès aux produits, l’accompagnement dans l’élaboration des stratégies patrimoniales, la communication, la sélection de biens immobiliers, le suivi du paiement de leurs commissions…
Via nos entités, ils peuvent compter sur trente années d’expérience dans l’accompagnement des professionnels du patrimoine.
V. C. : De plus en plus, l’accès aux produits est une problématique des conseillers en gestion de patrimoine. Les fournisseurs n’hésitent plus à fermer des codes pour des questions de volume d’affaires insuffisant ou pas assez régulier. Face à cela, ils peuvent être contraints de concentrer leur production sur quelques acteurs…
Grâce à la mutualisation qu’apporte Magnacarta, l’offre du marché reste accessible, y compris les solutions plus confidentielles.

Qu’en est-il du contrat d’assurance-vie Habeo Patrimoine que vous avez lancé avec Suravenir ?

V.C.:Avecl’assurance-vieHabeoPatrimoine, noussouhaitions redonner à nos adhérents toute la confiance que mérite la gestion pilotée patrimoniale. Ce contrat est donc dédié à notre gestion pilotée opérée par Dôm Finance, avec trois profils de gestion. Il commence à bien fonctionner, avec désormais 15 millions d’euros d’encours environ.
La gestion pilotée de Dôm Finance reste performante. Si le profil le plus offensif a un peu souffert l’an passé, cela s’explique par l’anticipation du gérant de la montée de l’inflation. En ce début d’année, il résiste d’ailleurs plutôt bien.

Pourriez-vous concevoir d’autres solutions dédiées ?
V. C. : Nous ne sommes pas de fervents défenseurs de produits dédiés. Nous n’y avons recours que lorsque cela présente un intérêt pour nos adhérents et leurs clients, comme c’est le cas pour le contrat Habeo Patrimoine.

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