Crise sanitaire oblige, c’est finalement le 5 juillet que se tiendra à Paris le Grand Forum du Patrimoine. Une quatrième édition placée sous le signe de la formation, des nouveaux actifs et des mutations que connaît actuellement la profession.
S’il est un domaine où le concept de « disruption » est une réalité quotidienne, c’est bien celui de la gestion de patrimoine:à côté d’un cadre fiscal sans cesse mouvant (une spécialité française…), voire insaisissable, au point que certains professionnels jugent que la fiscalité de l’Hexagone est une usine à contentieux, les conseillers en gestion de patrimoine doivent depuis quelques années composer avec un environnement géopolitique inquiétant, et des marchés instables.
Ajoutez à cela une remise en question de leur modèle, la concurrence des nouveaux entrants et une surenchère réglementaire, et on comprend à quel point l’avenir de la filière, certes prometteur, suscite des questions, voire des interrogations.
Une vingtaine d’ateliers car force est de constater que si la protection de l’épargnant est une belle ambition, les moyens mis en oeuvre par le régulateur peinent à atteindre leur objectif:documentation débordante, textes pléthoriques, technicité toujours plus grande loin d’aider à la protection de l’épargnant l’éloignent toujours plus de sa prise de responsabilité individuelle. Bref, nous sommes entrés dans l’ère du formalisme… Avec le risque que cela débouche, sur le modèle américain, là encore sur une multiplication des contentieux.
Le choix des ateliers, élaboré en concertation avec les partenaires, vise à faire le point sur le secteur, mais pas uniquement. Afin de coller aux préoccupations de la profession, nous avons remonté toutes les demandes en leur attribuant deux coefficients:« novation »et « intérêt » (on le sait, les deux ne convergent pas toujours…). Bref, de la cinquantaine de thèmes d’atelier initialement collationnés, nous n’avons retenu qu’une vingtaine, couvrant aussi bien les problématiques métier (formation, transmission du cabinet, etc.) que les grandes problématiques fiscales, juridiques et liées aux placements.
Retrouvez dès maintenant sur le site Internet du Grand Forum du Patrimoine (grandforum.fr), l’ensemble du programme.
Et vous, participerez-vous au Grand Concours des CGP ? Parmi les nouveautés de la 4e édition du Grand Forum du Patrimoine qui se tiendra le 5 juillet, il faut mentionner le Grand Concours des CGP, une initiative qui vise à récompenser les professionnels les plus aguerris dans les différents domaines de leur pratique. En effet, ce Grand Concours porte aussi bien sur la gestion financière que sur la fiscalité, la cession de l’outil de travail, la macroéconomie ou l’immobilier. Bref, dix thèmes ont été collationnés en partenariat avec gérants d’actifs, universitaires, éditeurs de logiciels ou consultants afin d’offrir la couverture la plus complète d’une profession aux multiples facettes. Pour élaborer le premier volet de ce Grand Concours des CGP, nous avons travaillé avec une dizaine de partenaires afin d’identifier les thématiques à retenir et pour élaborer les QCM. Chacun, dans son domaine d’expertise, a sélectionné les questions qui lui ont paru les plus pertinentes et les plus emblématiques : Lazard Frères Gestion (marchés actions), Amiral Gestion (marchés obligataires), Lyxor ETF (ETF), Altixia (SCPI), Cardif (transmission d’entreprise), université Paris II (succession), Fidroit (fiscalité des revenus), Sycomore AM (ISR), Eavest (structurés) et Pictet AM (sociologie-gestion thématique).