Assurance-emprunteur

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Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) avait annoncé, fin 2020, l’assouplissement des conditions d’octroi de crédit immobilier, portant à 35 % le taux d’endettement maximum au lieu de 33 %, une durée possible jusqu’à vingt-sept ans et une dérogation pour les banques à hauteur de 20 % au lieu de 15 %. Un desserrement des conditions d’octroi de crédit particulièrement bienvenu dans le contexte actuel et salué par les acteurs du marché. Les réjouissances ont été de courte durée ! Le HCSF a précisé que les banques devront systématiquement inclure le coût de l’assurance-emprunteur dans les charges annuelles d’emprunt pour calculer l’endettement des futurs acquéreurs. Si la démarche semble logique, elle ne fait pas l’affaire des emprunteurs, d’autant que «le coût de cette assurance peut varier du simple au triple selon les assureurs à garanties équivalentes; cette différence a donc un impact direct sur l’endettement du foyer emprunteur et peut conduire à l’acceptation ou non d’un crédit par une banque», prévient Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com.